Politiques publiques [2008]

  • La guerre des monnaies aura-t-elle lieu ?

    Les grandes crises économiques trouvent leur origine dans les dérèglements du système monétaire international. Ce fut le cas en 1929 mais aussi au 19ème siècle. Depuis 1971 et la fin de la convertibilité du dollar et l’institutionnalisation des changes flottants en 1976, les pouvoirs publics pensaient que le non système permettait de se prémunir des blocages inhérents à un système règlementé. Or, les motifs qui ont justifié d’abandonner le système des accords de Bretton Woods n’ont pas disparu avec les (…)


    POLITIQUE MONETAIRE

    24/11/2008 Lire la suite

  • Taxons, taxons, il en reste toujours quelque chose

    Le Cercle des Épargnants, Centre d’Étude et d’Information sur l’Épargne et la Retraite, rassemblant plus de 200 000 adhérents, comprend la nécessité de trouver les ressources nécessaires pour financer le Revenu de Solidarité Active (RSA). Le Cercle considère néanmoins que l’augmentation de 1,1 point des prélèvements sociaux est un mauvais geste à l’encontre des épargnants. Avec cette mesure, ils seront, une fois de plus, incités à épargner à court terme sur des livrets défiscalisés au détriment des (…)


    POLITIQUES PUBLIQUES

    28/08/2008 Lire la suite

  • MESSIEURS BIENVENÜE ET HAUSSMANN REVENEZ !

    LE GRAND PARIS MESSIEURS HAUSSMANN ET BIENVENÜE REVENEZ D’URGENCE ! Le lancinant débat sur les 35 heures, la question des retraites et le déficit récurrent des finances publiques nous feraient oublier que chaque jour, en France, nous assistons impuissant à un gâchis sans nom. En effet, tous les jours de la semaine, des milliers ou plutôt des millions d’heures sont gaspillés dans des embouteillages vécus comme une fatalité par les automobilistes essentiellement parisiens. Selon une étude européenne, (…)


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    20/06/2008 Lire la suite

  • Juin 2008 : Oser Dire Stop

    OSER DIRE STOP Payer les retraites, payer le logement social, la dépendance, l’insertion, les dépenses d’assurance maladie, le navire craque. A défaut de remettre en question le fonctionnement même de notre système d’Etat providence, les pouvoirs publics gèrent avec plus ou moins de réussite la pénurie. La Défense est mise à contribution, le second porte-avion est reportée sine die, les effectifs sont diminués ; les investissements publics sont réduits au minimum… Depuis plus d’un quart de siècle, la (…)


    POLITIQUES PUBLIQUES

    17/06/2008 Lire la suite

  • La terreur finale

    C’EST LA TERREUR FINALE La France n’a pas de tradition libérale. L’histoire politique de ces deux cents dernières années a laissé peu de place à la modération et au débat démocratique. La succession de coups d’Etat, les changements de république, les guerres, les restaurations ne constituent pas le meilleur terreau pour le développement d’une pensée libérale qui récuse tous les excès. Plus de 210 ans après la Révolution, la France est toujours à la recherche de ses institutions. La valse de plus en plus (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • pourquoi ne pas en finir avec le Jacobinisme

    LE LIBERALISME N’EST PAS SOLUBLE DANS LE JACOBINISME Si la France se montre aussi retors au libéralisme, elle le doit à sa centralisation qui annihile les contre-pouvoirs et fait de l’Etat, non pas le dernier recours, mais le premier et l’unique recours. Une grève, un conflit social dans une grande entreprise et tout de suite, le préfet, le ministre voire le Premier Ministre est sommé d’intervenir. Après s’être fait prier, les représentants officiels de la République se plaisent à rencontrer les (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • L’Homme avec le couteau entre les dents

    LE LIBÉRAL, L’HOMME AVEC LE COUTEAU ENTRE LES DENTS L’homme avec le couteau entre les dents qui fait peur aux enfants et aux braves citoyens, ce n’est plus le communiste du début du XXème siècle, c’est « le Libéral », le couteau ayant été remplacé par le gros cigare. Oubliés les millions de morts du communisme, oubliés les goulags, oubliée l’occupation illégitime de dizaines de pays, oubliées les déportations des paysans, oubliée l’imbécillité d’un système qui, au nom d’une liberté collective virtuelle, (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • Nous préfèrons avoir tort avec José Bové que raison avec Alain Madelin

    NOUS PRÉFÈRONS AVOIR TORT AVEC JOSÉ BOVÉ QUE RAISON AVEC ALAIN MADELIN osé Bové, le leader de la Confédération paysanne, Viviane Forester, auteur du livre à succès, « l’horreur économique », d’un côté le paysan, de l’autre côté l’écrivain parisien, d’un côté l’agitateur d’extrême gauche, pacifiste des années soixante-dix reconverti en leader de la mal-bouffe et de l’antiaméricanisme primaire, de l’autre côté une romancière qui avoue être nulle en économie et qui décide d’être le porte-drapeau de la lutte contre la (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • Ne dites pas à maman que je suis libéral, elle me croit fonctionnaire et de gauche

    NE DITES PAS A MA MAMAN QUE JE SUIS UN LIBERAL DE DROITE Etre libéral et être de droite constituent presque un délit en France. Vous êtes par nature suspect, antisocial, réactionnaire et peu fréquentable. Vous êtes favorable à l’exploitation des salariés, au travail des enfants dans les mines, à la journée de 36 heures, à la suppression des vacances, à la diminution des salaires, à la domination sans partage des fonds de pension et du grand capital. Libéral, c’est en soi une maladie, c’est une croix à (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • Pour en finir avec le libéralisme…

    POUR EN FINIR AVEC LE LIBÉRALISME ANTISOCIAL Le libéralisme est rejeté car jugé antisocial. Le libéralisme, c’est l’égoïsme petit bourgeois par excellence. Le libéralisme est de droite, voire d’extrême droite. Bien évidemment, ces raccourcis ne reposent sur aucun fondement. Il n’y a pas plus opposé que fascisme et libéralisme, d’un côté la dictature, la centralisation, le contrôle de tout, des pensées, de l’économie, des industries, des services et des individus ; de l’autre, l’autonomie et la (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • la République fonctionnarisée

    LA MONARCHIE REVOLUTIONNAIRE Ou la République fonctionnarisée Les Français aiment les corridas, les mises à mort en politique. Ils aiment rejouer à 1789 voire à 1791. Aujourd’hui, on ne décapite plus personne dans la cour de la prison de la Santé à Paris, mais la guillotine virtuelle marche à plein régime. Elle a l’avantage de ne pas avoir besoin de bourreaux. On aime brûler ce qu’on a aimé la veille. Mais en politique, l’enfer n’est jamais éternel ; La liste des hommes politiques jetés au bûcher, ces (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • L’allergie libérale

    RECHERCHE DESESPEREMENT UN LIBERAL L’allergie libérale En France, ceux qui parlent le plus du libéralisme, ce ne sont pas ceux, comme toujours, qui ne le connaissent pas. Ce sont des détracteurs au manichéisme accentué, des nostalgiques de la grande époque du communisme et qui tentent de retrouver un combat à leur mesure. Ces spécialistes de la contestation ont tendance à voir des libéraux, ou il faudrait plutôt écrire des ultra-libéraux, partout. Ils seraient dans tous les gouvernements de (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • Erreurs dans l’horreur économique

    Au cinéma, à la télévision comme dans l’édition, pour vendre, il faut faire peur, il faut choquer et donner dans l’émotionnel. Viviane Forrester a bien compris la recette en écrivant un pamphlet antilibéral primaire, « l’horreur économique », qui s’est vendu à plus de 350 000 exemplaires. Suppression d’emplois, exclusion d’une fraction de plus en plus large de la population, marginalisation des jeunes, gouvernements désemparés, en quelques mots, la fin du monde. Avec Viviane Forrester, nous sommes en plein (…)


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    25/03/2008 Lire la suite

  • L’Etat et le Français, pour la mort et pour la vie

    LE MARIAGE MILLENAIRE Entre le Français et son Etat, il y a une communion ou plutôt un mariage qui dure depuis plus de mille ans, de Clovis à nos jours. Le Français s’assimile à son Etat. Il lui demande tout et n’importe quoi. Si ses enfants sont au chômage, c’est l’Etat, le fautif et c’est à l’Etat de leur trouver un emploi ou mieux de les embaucher. En 1997, le Gouvernement de Lionel Jospin l’a très bien compris avec la création de 350 000 emplois jeunes. Maladie, pollution atmosphérique, bruit, c’est (…)


    POLITIQUES PUBLIQUES

    25/03/2008 Lire la suite