Malgré de faibles taux d’intérêt, la demande de crédits des particuliers se réduit
Ce n’est pas un signe très encourageant pour l’économie française et pour la croissance du premier semestre mais le taux de croissance annuelle du total des crédits aux particuliers a diminué en mars passant à +2,8%, contre + 3,2% en février.
Après avoir repris quelques couleurs, la progression des crédits à l’habitat se réduit avec (+3,1 %, après +3,5 % et la contraction de l’encours des crédits de trésorerie s’accentue avec – 1,0 %, après – 0,7 %.
La production de nouveaux crédits amortissables à la consommation est inchangée d’un mois sur l’autre (3,7 milliards), alors que celle de crédits à l’habitat se replie (9,1 milliards d’euros, après 11 milliards).
Les taux d’intérêt moyens des crédits nouveaux diminuent, de façon plus marquée pour les découverts (8,11 %, après 8,29 %) et les prêts à l’habitat à court terme ou à taux variable (2,70 %, après 2,82 %) que pour les crédits à la consommation (5,91 %, après 5,95 %) et les crédits nouveaux à l’habitat à long terme à taux fixe (3,20 %, après 3,22 %).
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