taxation des exilés fiscaux : 13 mars 2012

14/03/2012, classé dans
Philippe Crevel a répondu aux questions des journalistes d’Europe 1.fr après l’annonce du Président de la République d’imposer sur le modèle américain les exikés fiscaux.

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L’impôt proposé lundi par Nicolas Sarkozy ne sera pas facile à mettre
en place.

Après les bénéfices des grands groupes, Nicolas Sarkozy s’attaque aux exilés
fiscaux. Le président-candidat a proposé lundi la création d’un impôt sur les revenus du capital des exilés fiscaux. Le
principe : ceux-ci devront payer au fisc français la différence entre l’impôt
payé à l’étranger et celui qu’ils auraient versé en France. Mais cette mesure,
simple en apparence, risque d’être compliquée à appliquer.

Nicolas Sarkozy a prévenu que rien ne changerait pour les deux millions
d’expatriés français « qui partent pour travailler, pour créer une entreprise ».
Sa cible, ce sont les exilés fiscaux, « partis à l’étranger dans le seul but
d’échapper à l’impôt français », a précisé le président-candidat, qui n’entend
toucher que « les contribuables très aisés ».

« Compliqué de faire la distinction »

D’après Philippe Crevel, économiste et spécialiste de la fiscalité, les exilés fiscaux seraient entre 200.000 et un million. « Le
souci, c’est la définition de l’exilé fiscal », explique-t-il à Europe1.fr.

« C’est compliqué de faire la distinction » entre les deux catégories, relève
l’économiste. Un expatrié travaillant dans une entreprise française ne pose pas
problème, mais s’il travaille pour une entreprise étrangère à l’étranger, une
question se pose : « est-il un exilé fiscal ou un expatrié ? Est-il parti pour
améliorer sa situation fiscale ou pour trouver un travail ? »,

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