la croiflation

07/06/2008, classé dans

Après la déflation et la stagflation, faut-il croire à la « croiflation ».

En 2008, la hausse des prix devrait dépasser 3,5 % dans la zone euro, 5 % aux Etats-Unis, 14 % en Russie, 7,5 % en Inde et 8 % en Chine. Il y a deux ou trois ans, certains experts craignaient le retour de la déflation. Aujourd’hui, certains pronostiquent celui de la stagflation. La question est de savoir si la première vague inflationniste du 21ème siècle aura raison de la croissance. Certes, les pays émergents commencent à souffrir du relèvement des prix de l’énergie. Néanmoins, grâce aux imposants excédents commerciaux, les gouvernements chinois et indien ne répercutent pas la totalité de la hausse afin de maintenir le pouvoir d’achat de leur population. Les pays occidentaux sont moins dépendants des matières premières que lors du premier choc pétrolier du fait du processus de désindustrialisation. La hausse des prix de l’énergie touche le consommateur final et moins le secteur productif à l’exception bien évidemment des transports et de la pêche. Par ailleurs, en 1973, la santé des grandes entreprises était fortement dégradée car leurs dirigeants avaient du accepter après 1968 de nombreuses revendications, augmentation des salaires, congés supplémentaires… Le partage de la valeur ajoutée était alors en faveur des salaires. Les bons résultats des entreprises, le niveau élevé de la concurrence mondiale, la résistance avérée du système financier malgré la crise des subprimes sont autant de signes en faveur du maintien à un niveau élevé de la croissance mondiale. De ce fait, les supports actions qui logiquement sont pénalisés en période d’inflation peuvent être néanmoins les placements de demain.

Après la déflation et la stagflation, faut-il croire à la « croiflation ».

En 2008, la hausse des prix devrait dépasser 3,5 % dans la zone euro, 5 % aux Etats-Unis, 14 % en Russie, 7,5 % en Inde et 8 % en Chine. Il y a deux ou trois ans, certains experts craignaient le retour de la déflation. Aujourd’hui, certains pronostiquent celui de la stagflation. La question est de savoir si la première vague inflationniste du 21ème siècle aura raison de la croissance. Certes, les pays émergents commencent à souffrir du relèvement des prix de l’énergie. Néanmoins, grâce aux imposants excédents commerciaux, les gouvernements chinois et indien ne répercutent pas la totalité de la hausse afin de maintenir le pouvoir d’achat de leur population. Les pays occidentaux sont moins dépendants des matières premières que lors du premier choc pétrolier du fait du processus de désindustrialisation. La hausse des prix de l’énergie touche le consommateur final et moins le secteur productif à l’exception bien évidemment des transports et de la pêche. Par ailleurs, en 1973, la santé des grandes entreprises était fortement dégradée car leurs dirigeants avaient du accepter après 1968 de nombreuses revendications, augmentation des salaires, congés supplémentaires… Le partage de la valeur ajoutée était alors en faveur des salaires. Les bons résultats des entreprises, le niveau élevé de la concurrence mondiale, la résistance avérée du système financier malgré la crise des subprimes sont autant de signes en faveur du maintien à un niveau élevé de la croissance mondiale. De ce fait, les supports actions qui logiquement sont pénalisés en période d’inflation peuvent être néanmoins les placements de demain.

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