France, quoi de neuf sur la planète retraite
Tous les pays qu’ils soient développés ou non, sont confrontés au vieillissement de leur population. Ainsi, la France comptera, en 2012, davantage de personnes de plus de soixante ans que de jeunes de moins de vingt ans. Cet évènement, sans précédent dans l’histoire démographique contemporaine, est la marque d’une révolution lente mais continue, l’allongement de la durée de la vie. Trop souvent, le débat sur le financement des retraites se réduit à la question du papy-boom comme effet miroir du baby-boom d’après la seconde guerre mondiale. Si l’impact des nombreuses naissances des années 1946/1965 n’est pas nul sur l’équilibre de nos régimes de retraites, il est sans comparaison avec celui provoqué par l’augmentation de l’espérance de vie.
Le vieillissement de la population aura de nombreuses conséquences tant économiques, financières que sociales. La société devra évoluer afin de gérer au mieux la cohabitation d’un grand nombre de générations. Des choix collectifs et individuels devront être faits afin d’assurer tant l’équilibre des régimes sociaux que pour garantir à chacun des revenus décents.
L’étirement de la vie
Sous Louis XV, il y a trois siècles, l’espérance de vie atteignait péniblement 35 ans ; la moitié des enfants disparaissaient durant les premières années de leur vie. Aujourd’hui, la mortalité infantile, dans les pays occidentaux, concerne moins de quatre enfants pour mille naissances ; l’espérance de vie est de 77 ans pour un homme et de 83 ans pour une femme. Chaque année, nous gagnons un trimestre..
Si jusque dans les années soixante, les gains d’espérance de vie reposaient essentiellement sur la diminution de la mortalité infantile, depuis, ils reposent sur l’allongement de la vie après soixante ans. En 1914, une personne de 65 ans avait une espérance de vie de 10 ans, en 2000, cette même espérance atteint plus de 21 ans. Il a été longtemps admis que la durée de la vie humaine ne pouvait guère en moyenne dépasser cent ans ; or avec Madame Calment nous avons eu la preuve qu’elle pouvait aller jusqu’à 122 ans. Par ailleurs, le nombre de centenaires double tous les dix ans et s’élevait en 2006 à plus de 15 000. Plus de la moitié des jeunes filles nées en 2007 connaîtront l’année 2107Au-delà des chiffres, il faut souligner que l’allongement de la durée de vie humaine s’accompagne d’une amélioration de l’état de santé aux âges élevés.
Une vie professionnelle rétrécie
Si la durée de la retraite a été multipliée par deux en moins de cinquante ans, c’est aussi que nous arrêtons de plus en plus tôt de travailler. Dès 58 ans, plus de la moitié des hommes ont cessé toute activité. Seulement 36 % des salariés français âgés de 55 à 65 ans travaillent ce qui représente un des taux les plus faibles de l’OCDE. Toutes les études d’opinion montrent que les Français sont très attachés à pouvoir prendre leur retraite à 60 ans voire avant.
A cette réduction de la vie active par le haut s’ajoute celle liée à l’entrée de plus en plus tardive des jeunes sur le marché du travail. Ils commencent à travailler en moyenne à 22 ans alors qu’en 1936, plus de la moitié des jeunes hommes de 13 ans travaillaient. Depuis la seconde guerre mondiale, du fait de ce double mouvement, la vie active a été réduite de 8 ans.
Une nouvelle gestion des âges
Notre société devra s’adapter et prendre en compte la nouvelle gestion du temps qui s’impose à nous. La vie, autrefois, se découpait en trois parties de durée inégale. La première était consacrée à la formation ; elle s’achevait, en moyenne, vers dix huit ans avec le service national et le mariage, la seconde, la plus importante d’une durée d’au moins 40 ans était consacrée au travail, la dernière à la retraite atteignait une petite vingtaine d’années. Aujourd’hui, la période de formation court jusqu’à 24/25 ans ; le travail de 25 à 60 ans et la retraite de 60 à plus de 85 ans. Auparavant, trois générations au mieux cohabitaient ; désormais, elles sont au nombre de quatre.
S’il y avait en 1950, quatre actifs pour un retraité, il n’y en a plus que deux aujourd’hui et en 2040, il y aura un actif pour un retraité. Ces chiffres illustrent parfaitement que les choix effectués, en matière de retraite, il y a soixante ans doivent être reconsidérés.
Le quasi monopole de la répartition
Le premier régime de retraite français a été créé par Colbert sous Louis XIV au profit des mariniers. Il faudra attendre plus de trois cents ans pour généraliser l’assurance-vieillesse dans notre pays, trois cents ans de tergiversations, d’échecs, de lois inappliquées. A la différence de l’Allemagne qui dès 1875 sous l’impulsion de Bismarck a institué un régime général de retraite, la France devra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour faire de même.
En 1945, la France a opté pour un régime de retraite fondé sur la répartition, régime en vertu duquel les salariés acquièrent des droits en versant des cotisations assises sur les salaires ; cotisations qui servent à financer les pensions des retraités. Il s’agit d’un mécanisme de solidarité intergénérationnelle. Ce choix était alors logique. Il y avait peu de retraités, la forte croissance permettait le plein emploi et l’augmentation régulière des salaires garantissant un volume croissant de cotisations.
Le régime de retraite des salariés comporte deux étages, le régime général géré pour les salariés du secteur privé par la Caisse nationale d’assurance Vieillesse ; les régimes complémentaires avec l’Agirc pour les cadres et l’Arcco pour les non cadres. Ces deux étages reposent sur la répartition. Un dispositif de solidarité a été, par ailleurs, institué financé par l’Etat, le minimum vieillesse.
La faillite de rentiers durant la crise des années trente et la suspicion à l’encontre du capitalisme à la fin de la seconde guerre mondiale créaient un climat favorable à la répartition. Les secteurs ou les entreprises qui avaient avant les ordonnances de 1946 mis en œuvre des systèmes de retraite les ont conservé et sont, aujourd’hui, baptisés de régimes spéciaux. Il s’agit en particulier des régimes de la RATP, de La SNCF et d’EDF.
Les systèmes mixtes répartition/capitalisation, la règle au-delà de nos frontières
Nos partenaires ont préféré développer des systèmes mixtes reposant tout à la fois sur la répartition et sur la capitalisation qui permet de payer des pensions grâce aux produits d’un capital accumulé. Ce capital est constitué par le versement d’une partie de l’épargne des salariés et par des versements éventuels de la part des entreprises. La retraite par capitalisation peut prendre la forme de plan individuel d’épargne-retraite, produit présenté directement par les établissements financiers ou être proposé par des fonds de pension qui assurent la gestion des retraites pour une entreprise, un groupe d’entreprises, une administration ou une collectivité locale. Jusqu’à l’adoption de la loi Fillon en 2003, seuls les fonctionnaires avec la Préfon, les indépendants avec les contrats Madelin pouvaient, en France, accéder à des produits de retraite par capitalisation.
Que ce soit en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, cohabitent un régime de base par répartition et des régimes complémentaires, souvent des régimes propres aux entreprises reposant sur la capitalisation.
La répartition a l’avantage de la simplicité, elle a l’inconvénient d’être sensible aux évolutions démographiques et salariales. La fin des périodes de forte croissance et du baby boom, l’allongement de la durée de la vie, le développement du chômage de masse et la stagnation des salaires remettent en cause son équilibre. Les systèmes par capitalisation le sont moins même si les entreprises américaines du fait de leurs engagements en matière de retraite doivent provisionner des sommes importantes. La forte croissance de l’économie, ces dernières années, joue en sa faveur. Il ne faut pas oublier que même en prenant en compte les krach, le placement actions est le plus rentable.
Les Français sont aujourd’hui favorables, à plus de 60 %, selon le sondage réalisé par l’Institut CSA pour le Cercle des Epargnants en mars 2007, à l’émergence d’un système mixte assis à la fois sur la répartition, gage de la solidarité nationale et sur la capitalisation jugée plus efficace.
Demain n’attend pas
Le besoin de financement des régimes des retraites devrait passer de 12 % à 18 % d’ici 2050. Cette augmentation ne prend pas en compte l’augmentation des dépenses de santé dont 50 % sont imputables aux personnes de plus de 60 ans ni celles liées à la dépendance. Le maintien des régimes spéciaux devrait coûter plus de 120 milliards d’euros.
Les mesures prises en 1993 et la loi Fillon en 2003 ne règlent que 40 % du problème. La période de cotisation est passée de 37,5 années à 40 ans, elle passera d’ici 2012 à 41 ans, puis certainement à 42 ans. Sans changer l’âge légal de départ à la retraite fixée à 60 ans, la France a admis que pour avoir une retraite à taux plein, il faut travailler bien au-delà de cette frontière psychologique. Par ailleurs, la pension du régime de base n’est plus calculée sur les dix meilleures années mais sur les vingt-cinq meilleures années. Enfin, les pensions ne sont plus indexées sur les salaires mais sur les prix. Les régimes complémentaires jouent sur le montant des cotisations et sur la valeur du point.
Le plan Fillon suppose que le taux de chômage revienne sous la barre de 4,5 % ; les cotisations d’assurance chômage étant reversées à l’assurance vieillesse.
En moyenne, d’ici 2020, le taux de remplacement, c’est-à-dire le montant de la pension versée lors de la cessation d’activité par rapport au dernier salaire perçu devrait diminuer de 10 points. Ce sont les cadres moyens et supérieurs qui seront les plus pénalisés avec une réduction pouvant atteindre 20 points.
Que faire ?
Avant de choisir une solution pour améliorer sa future retraite, il convient avant tout de réaliser un diagnostic sur ses revenus et son patrimoine. Un salarié d’un grand groupe de trente cinq ans, locataire de son appartement, n’est pas dans la même situation qu’un cadre de cinquante ans travaillant dans une PME de dix salariés et propriétaire de sa résidence principale. Pour établir ce diagnostic, il peut être utile d’être conseillé par son assureur ou par un expert indépendant. De nombreux sites Internet permettent de réaliser très rapidement des simulations sur le montant de sa future pension.
Quelles sont les solutions pour maintenir son taux de remplacement le plus élevé ?
Pour les salariés, il y a les produits d’épargne retraite collectifs proposés éventuellement par leur entreprise et les produits d’épargne retraite individuels.
Parmi les produits d’épargne collectifs, figurent l’article 83 (du Code général des impôts) et le Plan d’Epargne Retraite Collectif (le PERCO) créé par la loi Fillon de 2003.
L’article 83
L’article 83 peut concerner tous les salariés ou certaines catégories de salariés et fonctionne sous la forme d’un plan collectif dédié à la retraite. L’entreprise s’engage à verser un niveau de cotisations en pourcentage du salaire, versement qui peut être complété par ceux du salarié la sortie d’effectue sous forme de rente.
Le Plan d’Epargne Retraite Collectif
Le PERCO s’inscrit dans la lignée des produits d’épargne salariale, il nécessite qu’au préalable l’entreprise soit dotée d’un plan d’épargne entreprise. Il s’agit d’un produit facultatif avec une sortie en rente ou en capital. Les versements ne peuvent pas excéder 25 % de la rémunération du salarié ; l’entreprise peut compléter en versant un abondement. L’intéressement et la participation peuvent être affectés au PERCO. La rente n’est pas imposable. Il y a aussi la possibilité de transférer son PERCO d’un établissement à un autre.
Les PME d’un même bassin d’emploi ou d’un même secteur peuvent se réunir pour proposer en commun un Plan d’Epargne Retraite Collective Interentreprise à leurs salariés.
Trois autres produits peuvent être également proposés en entreprise : le Plan d’Epargne retraite entreprise qui greffe sur l’article 83 un PERP, l’article 82 et enfin l’article 39.
Les produits individuels, opter pour des produits adaptés en phase avec la croissance de l’économie mondiale
A défaut de produits proposés au sein de son entreprise ou pour les compléter, de nombreuses solutions dites individuelles existent.
Les Français privilégient des produits d’épargne traditionnels et surtout les placements en euros (monétaires ou obligataires) au détriment des placements en actions qui offrent pourtant de meilleurs rendements. Or, la retraite est un risque de long terme ; la période de cotisations peut durer vingt ans tout comme celle de versement de la rente. Il y a donc une logique à opter pour des placements actions.
Le Plan d’Epargne Retraite Populaire, le PERP
La loi Fillon a créé un produit destiné spécifiquement à la préparation de la retraite, le Plan d’Epargne Retraite Populaire, le PERP. Ouvert à tous, ce plan permet de se constituer, en toute sécurité un complément de retraite en déduisant de son impôt sur le revenu le montant de ses versements. Sa sortie s’effectue sous la forme d’une rente sauf pour ceux qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale au moment de la cessation d’activité. Ce produit fait l’objet de critiques injustes. Il est à recommander à tous les contribuables fortement imposés.
L’Assurance-Vie
L’assurance-vie, véritable couteau suisse de l’épargne française, constitue une autre solution. Elle offre l’avantage de préparer sa retraite tout en pouvant utiliser à sa guise le capital constitué. Avec plus de mille milliards d’euros d’encours, c’est le produit d’épargne préféré des Français.
Les intérêts et les plus values sont imposables au taux de 7,5 % après un abattement de 4600 euros par an pour un célibataire ou de 9200 euros pour un couple marié. La durée minimale du contrat est de huit ans mais des possibilités de rachat partiel sont possibles avant ce terme. Afin de bénéficier des meilleurs rendements possibles, il faut privilégier les contrats en unités de compte.
Le Plan d’Epargne en Actions
Le Plan d’Epargne en Actions n’est pas en soi un produit destiné à la retraite. Néanmoins, du fait de son régime fiscal avantageux, exonération des plus-values et des dividendes perçus au sein du plan, il constitue un placement à ne pas négliger. Compte tenu de son exposition au risque plus élevée, il constitue plus un moyen de diversification que la solution type pour préparer sa retraite. Son plafond est fixé à 132 000 euros.
L’immobilier, le refuge classique
51 % des Français sont propriétaires de leur résidence principale. Or, la quasi totalité aspire à l’être. Cet investissement répond plus à des arguments sociologiques ou psychologiques que rationnels. La possession d’un logement génère de la sécurité qui n’a pas de prix. Nicolas Sarkozy a promis de rendre déductible les intérêts des emprunts pris en vue de l’acquisition de sa résidence principale. Cette mesure devrait avoir un double effet : doper l’accession à la propriété et contribuer à la hausse des prix de l’immobilier.
L’investissement immobilier locatif qui a connu un essor avec l’adoption des lois Borloo doit être, en revanche, utilisé avec précaution compte tenu du niveau élevé des prix et des modifications très fréquentes de la législation en la matière.
Le rachat de trimestres
La loi Fillon a autorisé les salariés du secteur privé à racheter jusqu’à douze trimestres d’assurance-vieillesse afin de d’obtenir une retraite à taux plein. Ce dispositif permet de compenser des études longues ou des périodes de chômage, elle permet aussi de partir plus tôt à la retraite. Le montant des rachats est fonction de l’âge.
Sont en revanche à bannir, les produits d’épargne à court terme, comptes sur livret, qui ne peuvent en aucun contribuer à bien préparer sa future retraite. L’épargne retraite est un placement à long voire très long terme.
Les solutions pour les indépendants
Les Contrats Madelin
Ces contrats sont réservés aux travailleurs non salariés et non agricoles ainsi qu’à leur conjoint : il s’agit des professions libérales, des commerçants, des artisans et des dirigeants de société.
Les souscripteurs, moyennant le versement régulier d’une cotisation bénéficient lors de sa cessation d’activité d’une rente fixe jusqu’à leur décès. À la différence du PERP, les versements ne sont pas libres. Ils ont le choix comme pour tout produit d’assurance entre plusieurs types de supports : contrats en euros, contrats multi-supports ou gestion libre. Ils peuvent également opter pour une gestion dite évolutive qui permet de sécuriser progressivement l’épargne. La rente est soumise au régime fiscal des pensions retraites, soit une imposition après un abattement de 10 % à laquelle s’ajoutent les prélèvements sociaux. Les cotisations versées sont déductibles dans la limite de 10 % des bénéfices imposables réalisés jusqu’à hauteur de 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale.
Par rapport au PERP, les indépendants titulaires de contrats Madelin bénéficient d’une possibilité de déduction supplémentaire : elle est égale à 15 % de la fraction de leur bénéfice, qui est comprise entre 1 fois et 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale de 2005 (soit entre 30 192 € et 241 536 €).
Comme pour le PERP, une déduction minimale spécifique est appliquée pour les particuliers qui n’atteignent pas les seuils précédents. Leur cotisation est déductible à hauteur 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale.
Trois questions à Jean-Pierre Thomas, associé-gérant à la Banque Lazard, ancien député et auteur de la première loi sur les fonds de pension en France
Quatre ans après l’adoption de la loi Fillon sur les retraites, quel bilan en tirez vous ?
La loi Fillon a permis d’aligner le régime des fonctionnaires sur celui des salariés du régime général. Par ailleurs, elle a prévu de passer la période de cotisations de 40 à 41 ans puis certainement à 42 ans. En revanche, les régimes spéciaux n’ont pas été modifiés ni même l’âge légal de départ à la retraite au moment où les principaux partenaires de la France l’ont porté à 65 voire à 67 ans. De ce fait, la loi Fillon n’est qu’une étape dans la remise à plat indispensable de nos régimes de retraite afin d’en assurer la pérennité.
Sur l’épargne retraite ?
Le PERP avec plus de deux millions de souscripteurs et un encours de plus de 2,4 milliards d’euros rencontre un demi succès. Il a été mal distribué lors de son lancement. De nombreux épargnants ont ouvert un PERP sans bien prendre conscience de la spécificité de ce produit. Il en résulte de faibles cotisations qui ne pourront pas générer des rentes suffisantes d’ici une vingtaine d’années. Par ailleurs, le PERP est avant tout destiné aux contribuables qui se situent dans les tranches supérieures de l’impôt sur le revenu. En revanche, je constate que le PERCO est plébiscité par les salariés comme les employeurs. Il connaît un développement rapide depuis deux ans.
Quelles réformes préconisez-vous ?
En matière d’épargne retraite, la réforme a minima devrait consister à simplifier le PERP, à le libérer de son carcan réglementaire institué au nom de la légitime transparence mais qui aboutit à le rendre inintéressant tant pour les épargnants que pour le gestionnaire. Sinon, je suis favorable à une remise à plat de l’ensemble de l’épargne retraite en vue de constituer de véritables fonds de pension à la française intégrant un volet collectif et individuel avec également comme objectif l’irrigation en capitaux de nos entreprises. Enfin, les pouvoirs publics devront envoyer un signe envers les épargnants non imposables en instaurant un crédit d’impôt.
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