Délestage électrique ou l’effet combiné et du sous-investissement
La Bretagne devra se passer d’électricité quelques heures par jour. La France, autrefois modèle pour l’électricité, rejoint les Etats qui sont obligés de rationner cette énergie en période de pics de consommation.
Ce qui arrive aux Bretons n’est pas une première. Depuis des années, les Corses sont également confrontés à des délestages. La raison est identique : une sous-évaluation de la consommation et des retards dans l’investissement.
Ainsi, en Corse, EDF à défaut de choisir entre la construction de centrales au fuel ou au gaz a privilégié la pénurie. Or, comme tout le monde le sait ou presque, la Corse étant une ile, les moyens d’acheminement de l’électricité sont plus difficiles (certes il y a des liaisons par cables mais leur capacités sont trop faibles). Pour la Bretagne, le fait d’être une grande presqu’ile a la même conséquence. La région qui est en déficit chronique depuis l’abandon dans les années 70 de la construction de centrales nucléaires est alimentée par lignes à haute tension par les centrales des Pays de la Loire. la Bretagne, cul de sac électrique, est pour éviter de mettre en surtension l’ensemble du château de cartes électrique français sera déconnectée quelques heures le temps de passer les pics. Les Bretons paient chers le manque d’investissement de ces vingt dernières années afin d’accroitre le parc de centrales et de moderniser le parc existant.
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