Conjoncture corse, premier trimestre 2012
La Corse devrait conserver sa première place pour la croissance avec un taux de 1 % contre 0,5 % pour l’ensemble de la France. En 2011, le taux de croissance de l’Ile tournait autour de 2 %.
Même si la Corse résiste bien face à la crise qui frappe l’ensemble de la zone euro, il faut souligner que le climat des affaires se dégrade plus vite sur l’Ile que sans l’ensemble de la France.
La Corse continue de bénéficier de l’acquis de croissance de 2011 mais un retournement pourrait intervenir
Les indicateurs économiques de la région Corse témoignent d’un maintien d’un avantage de croissance par rapport à la France continentale dans le prolongement de l’acquis de 2011.
Ce surcroît de croissance repose sur la poursuite de l’augmentation de la population, sur le dynamisme du secteur de la construction et sur la fin du plan exceptionnel d’investissement. La Corse est moins sensible au ralentissement économique du fait du faible de son secteur manufacturier et du poids plus élevé de la fonction publique. Le nombre élevé de retraités dont les revenus ne dépendent pas de l’activité économique constitue une autre raison du maintien d’u taux de croissance plus élevé que dans d’autres régions.
Néanmoins, quelques points négatifs doivent attirer l’attention. La Corse semble être confrontée à une baisse de l’activité touristique. Par ailleurs, la fin du plan d’investissement public et la raréfaction des aides publiques pourraient peser sur le secteur des travaux publics dans les prochains mois. Enfin, l’immobilier pourrait buter sur un effet prix et sur un problème d’accès au crédit. La question de l’accès au logement pour les résidents corses devient dans les deux grandes agglomérations un problème de plus en plus criant.
Les indicateurs de confiance témoignent d’une montée du pessimisme à compter du second semestre en particulier dans le secteur du commerce.
La fin du second semestre a été portée par les commandes liées à la préparation de la saison touristique et à des fins de chantier dans le BTP.
Le tourisme a pâti de conditions météorologiques médiocres au mois de mai et des week-ends électoraux limitant les possibilités de déplacement. Le secteur de la restauration semble souffrir plus que les hôtels.
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