246 000 mariages en France en 2012

22/04/2014, classé dans

245 930 mariages ont été célébrés  en France (hors Mayotte), dont 239 840 en France métropolitaine.

Après une baisse quasi-continue depuis 2000, le nombre de mariages a augmenté de + 3,8 % après avoir fortement baissé en 2011  de − 5,9 %. Cette année là, le nombre de mariages avait atteint son niveau le plus bas depuis le début du XXe siècle en dehors des années de guerre (1914-1918 et 1940-1944).

La baisse de 2011 est certainement imputable au changement du droit fiscal  avec la suppression des  trois déclarations fiscales l’année où l’on se marie.

En moyenne, les hommes qui se sont mariés pour la première fois en 2012 ont 33,3 ans et les femmes, 31,3 ans. Depuis 15 ans, ces âges au premier mariage ont progressé de trois années pour les deux conjoints, stabilisant l’écart d’âge moyen entre époux et épouses à deux années.

La part des premiers mariages dans l’ensemble des mariages augmente en 2012, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, après cinq années de stabilité : elle est respectivement de 80,2 % et 81,3 % (contre 79,4 % et 80,6 % en 2011). Parmi les mariages enregistrés en 2012, 72 % des mariages sont célébrés entre deux célibataires, 9 % entre deux divorcés, 9 % entre un homme divorcé et une femme célibataire et 8 % entre une femme divorcée et un homme célibataire.

Après un divorce ou un veuvage, les femmes se remarient moins vite que les hommes. La moitié des femmes divorcées qui se sont remariées en 2012 avaient rompu leur union dans les sept années précédentes contre six pour les hommes. Dans le cas d’un veuvage, la moitié des veuves remariées en 2012 avaient perdu leur conjoint dans les neuf années précédentes contre sept années pour les veufs.

La part des mariages où au moins un des deux époux est de nationalité étrangère augmente légèrement en 2012 pour la deuxième année consécutive, passant de 16,2 % à 16,6 %, après une tendance à la baisse observée depuis 2003 (à l’exception de 2009), année où cette part avait atteint environ 20 %, son niveau le plus haut.

Cette évolution de 2011 à 2012 est liée à celle des mariages où au moins un des conjoints est non ressortissant de l’un des 27 pays de l’Union européenne. La part des mariages avec au moins un conjoint étranger est très variable selon les régions de célébration : en métropole, elle va de 8 % en Basse-Normandie à 31 % en Île-de-France. Dans le département de la Guyane, plus de la moitié des mariages impliquent au moins un conjoint étranger.

La proportion des mariages impliquant au moins un époux né à l’étranger est stable depuis trois ans, se situant à 21 % . De forts écarts existent entre départements : de 6 % seulement des mariages dans le Pas-de-Calais ou la Vendée à 55 % en Seine-Saint-Denis et 61 % en Guyane. Parmi les mariages contractés entre un conjoint né en France et l’autre à l’étranger, les pays d’origine de l’épouse née à l’étranger les plus fréquents sont l’Algérie, le Maroc, la Russie ou la Chine. Quand c’est l’homme qui est né à l’étranger, ce sont les originaires du Maghreb et du Portugal qui sont les plus nombreux à se marier avec une femme née en France.

En 2012, 58 % des mariages sont célébrés entre juin et septembre. Le profil saisonnier des mariages est donc un peu moins marqué qu’en 2011 puisque la part célébrée entre juin et septembre était de 62 %. En particulier la part des mariages célébrés en juillet passe d’environ 19 % en 2010 et 2011 à 13 % en 2012 (le 14 juillet tombant un samedi cette année-là).

Dans les communes rurales, 68 % des mariés célèbrent leur union entre juin et septembre contre 55 % dans les communes d’au moins 200 000 habitants et 45 % à Paris. L’origine des conjoints influe également sur la saisonnalité des mariages. Si les époux sont tous les deux nés en France, la proportion des mariages célébrés pendant ces quatre mois d’été s’élève à 62 % ; si au moins un des époux est né à l’étranger, elle n’est que de 44 % . Ainsi, la saisonnalité est différente selon les départements : dans le Cantal et le Gers, les quatre mois d’été totalisent 72 % des mariages de l’année contre seulement 40 % en Seine-Saint-Denis.

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