Le taux d’inflation reste anémique : que fera la BCE ?

24/02/2014, classé dans

Le taux d’inflation annuel de la zone euro a été de 0,8% en janvier 20142, stable par rapport à décembre 2013 selon Eurostats. Il y a un  an auparavant, le taux était  de 2,0%. Le taux d’inflation mensuel a été en recul de 1,1% en janvier 2014. Pour l’Union européenne, le taux d’inflation a été de  0,9% en janvier 2014, contre 1,0% en décembre 2013.  Un an auparavant, il était de 2,1%. Le taux d’inflation mensuel a été de -0,9% en janvier 2014.

Ce résultat très faible et assez éloigné de l’objectif des 2 % pourrait inciter la BCE à intervenir afin d’éviter en déclenchement d’un cycle déflationniste. Certes, la BCE pourra affirmer que nous avons atteint un point bas car il n’y a pas eu de dégradation par rapport à décembre.

Sans surprise, ce sont les pays en crise qui connaissent les plus forts reculs de l’inflation.  En janvier 2014, des taux annuels négatifs ont été observés à Chypre (-1.6%), en Grèce (-1.4%) et en Bulgarie (-1.3%). Les taux annuels les plus élevés ont été enregistrés au Royaume-Uni et en Finlande (1.9% chacun).

Par rapport à décembre 2013, l’inflation annuelle a baissé dans dix-sept États membres, est restée stable dans sept et a augmenté dans quatre autre.

Les plus forts impacts à la hausse sur le taux d’inflation annuel de la zone euro proviennent du tabac (+0,08 point de pourcentage), de l’électricité ainsi que du « lait, fromage et oeufs » (+0,05 chacun), tandis que les carburants pour le transport (-0,19), les télécommunications (-0,13) et les combustibles liquides (-0,05) ont eu les plus forts impacts à la baisse.

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