Les épargnants décryptés par l’INSEE
L’INSEE a publié l’édition 2014 de son enquête « les revenus et le patrimoine des ménages les principaux indicateurs et des analyses sur les inégalités monétaires, la pauvreté et le patrimoine des ménages ». Selon cette enquête , en 2009, les ménages vivant en France ont épargné l’équivalent de 16 % de leurs revenus, soit environ 200 milliards d’euros. La France se caractérise par un taux relativement élevé par rapport à beaucoup d’autres pays de l’Union européenne. Ainsi, pour l’ensemble des pays-membres, le taux d’épargne s’élevait à 13 % en 2009 ; il se situait par exemple pour le Royaume-Uni à 7 %. Les ménages français épargnent historiquement une part élevée de leurs revenus. Après avoir connu une forte baisse dans les années 1980, marquées par une baisse de l’inflation, le taux d’épargne s’est ensuite redressé au milieu des années 1990 pour se rétablir à un niveau oscillant entre 14 et 16 % depuis le début des années 1990.
La moitié des ménages français ont épargné plus de 13 % de leurs revenus. Les comportements d’épargne sont cependant très différents selon les caractéristiques des ménages. Ainsi, le taux d’épargne augmente avec le revenu : négatif pour les ménages les plus modestes, il représente plus d’un tiers des revenus pour les ménages les plus aisés. Ainsi, en 2009, les 25 % des ménages épargnant la part la plus importante de leurs revenus (plus de 33 %) contribuent à 72 % de l’épargne nationale annuelle.
L’épargne est avant le produit des ménages de 30 /59 ans. les jeunes éprouvent sans surprise pour épargner quand au-delà de 70 ans le taux d’épargne baisse tout en restant positif. Cette baisse est liée à l’augmentation des dépenses de santé, aux donations ou à la volonté de maintenir un certain niveau de vie. Sans surprise, ce sont les catégories sociales supérieures qui épargnent le plus. Le taux le plus élevé est enregistré chez les agriculteurs qui doivent financer leurs investissements qui sont coûteux.
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