LE MENSUEL DU CERCLE DE L’ÉPARGNE N°73 MAI 2020

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« N’ayez pas peur » de l’après confinement
Pour la première de notre histoire contemporaine, la moitié de l’humanité s’est confinée entre le milieu de mois de mars et le début de celui d’avril, pour raison sanitaire. Les gouvernements de tous les continents ont privilégié la vie à l’économie comme quoi nos sociétés humaines ne sont pas guidées que par l’« argent ». Ce choix a été pris bien souvent en quelques heures de la part des dirigeants conscients des risques économiques et sociaux. Si arrêter une économie est un acte relativement facile, remettre une économie en route est un exercice complexe.
L’ÉDITO DE JEAN-PIERRE THOMAS
3 Questions à Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Épargne 
Après un arrêt sur image de l’économie française, le temps est à la reprise avec l’espoir d’un rebond permettant de compenser le manque à gagner des deux mois de confinement. Face à cette crise sanitaire mondiale, les gouvernements ont choisi de dépenser sans compter, avec par voie de conséquence, une augmentation de l’endettement. Celui-ci n’est pas posé quelques questions à défaut d’être des problèmes….
L’INTERVIEW DE PHILIPPE CREVEL
L’épargne salariale, de la loi PACTE à l’heure de la crise du COVID-19
 L’épargne salariale est une spécificité française. Développée depuis plus de soixante ans, elle occupe une place à part dans l’univers des placements. Elle est tout à la fois un outil de fidélisation et de reconnaissance pour les salariés, un outil d’amélioration du pouvoir d’achat et un outil en faveur des actions. Autre caractéristique, l’épargne salariale peut donner lieu à des rachats assez rapides ou au contraire à une affectation de l’épargne sur longue durée avec en particulier la possibilité de préparer la retraite avec le PERCO ou avec le PER entreprise commercialisé depuis le 1er octobre 2019.
DANS LE COIN DE L’ÉPARGNE
Système de retraite : quelle place pour la solidarité ?
Le préambule de la Constitution de 1946 repris dans la Constitution actuelle, précise dans son 11e alinéa, que la Nation « garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». Ce principe général constitue l’un des fondements de notre système de protection sociale et plus particulièrement notre système de retraite. Si en vertu de l’article L111-2-1 du Code de la Sécurité, le système de retraite doit garantir « aux retraités le versement de pensions en rapport avec les revenus qu’ils ont tirés de leur activité » ce même article précise que « la Nation assigne également au système de retraite par répartition un objectif de solidarité entre les générations et au sein de chaque génération ». De fait, pour ceux dont le salaire a été trop faible, des dispositifs de solidarité existent.
DANS LE COIN DE LA RETRAITE
Les risques sociaux en pleine crise du COVID-19
Les risques sociaux sont, en France, couverts par les différentes branches de la Sécurité sociale, maladie, retraite, accident du travail, famille, et par des organismes privés (mutuelles, institution de prévoyance, compagnies d’assurances). Au niveau des complémentaires, ces risques sont couverts de manière assurantielle, les cotisations permettent le financement des prestations à travers un mécanisme de mutualisation et de probabilité de survenue du sinistre. 

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Coronavirus ou l’urgence de relever le défi du vieillissement
Face aux crises sanitaires, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques sont plus durement touchées comme le démontre l’importance du nombre de décès liés au COVID-19 parmi les résidents des Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées. Cette prise de conscience devrait replacer au cœur des priorités sanitaires et sociales des pouvoirs publics la question de l’accompagnement de nos aînés les plus fragiles.

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DANS LE COIN DE LA PRÉVOYANCE
L’épargne des Français en temps de crise
En 2018, le nombre de retraités en droit direct a dépassé, en France, 17 millions, contre 14 millions en 2004 et 5 millions en 1981. La progression est la conséquence de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, plus de 800 000 par an et de l’allongement de l’espérance de vie, plus de 10 ans en 70 ans.
Le nombre de retraités sur le sol français était de 15,85 millions en 2018. La différence est constituée par les travailleurs étrangers repartis dans leur pays d’origine pour la retraite et par les retraités français qui ont choisi d’émigrer.

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Qui sont les 17 millions de bénéficiaires du système de retraite français ?
L’épargne est une renonciation à la consommation. C’est la part non consommée ou investie des revenus des ménages. Avec le confinement qui entraîne la fermeture d’une grande partie des commerces, le taux d’épargne a fortement progressé au mois de mars. Après la reprise de l’activité, cette épargne subie est appelée à se réduire à un rythme qui dépendra de l’évolution de l’épidémie et de la crise économique. Par précaution, les ménages risquent de maintenir leur épargne à un niveau élevé pendant plusieurs mois.

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DANS LES DOSSIERS DU CERCLE DE L’ÉPARGNE

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